Expositions en 2022
Paul Bloas. À vif
Espace « Un autre regard »
Du 14 octobre au 31 décembre 2022
Paul Bloas, né en 1961 à Brest, vit et travaille dans sa ville natale depuis plus de trente ans. Les Brestois aiment à se retrouver dans ses œuvres éphémères qui leur sont désormais familières.
En 1984, alors étudiant en quatrième année à l’école des Beaux-Arts de Brest, Paul Bloas commence à coller ses premiers Géants dans la cité portuaire : port de commerce, sur les piles du pont de Recouvrance… puis en 1991 à la prison de Pontaniou. Peints sur papier, les Géants se dégradent et s’effacent sous l’action des éléments ou de la griffe humaine. Il avoue avoir un goût prononcé pour le débris et les « nulle-parts » qu'il tente de magnifier, par le collage de ses colosses aux pieds d'argiles.
Les lieux où il pose son sac (Berlin, Budapest, Beyrouth, Madagascar, Chili…), déambule, l’inspirent tout comme il observe, dessine, dans son environnement, les petites gens, les travailleurs de la mer, les ouvriers. En 2012, dans la nef centrale des ateliers des Capucins, l’artiste a rendu hommage aux ouvriers de l’Arsenal avec l’exposition À nos pères. Dix ans plus tard, Faire rouge présentait une quinzaine de portraits de grand format, de chaudronniers brestois. Depuis la naissance de Ligne de front en 2010, Paul Bloas et son complice guitariste Serge Teyssot-Gay, performent sur toute la planète. Peinture et musique fusionnent pour que, sous les yeux des spectateurs, naissent des Géants, surgis du néant.
Au musée des Beaux-Arts, Paul Bloas – qui confie être inspiré par l’expressionnisme allemand et l’artiste Otto Dix en particulier – expose, outre des Géants, des esquisses de tailles diverses (croquis à la mine graphite) constituant également des œuvres autonomes, des photographies, mais aussi ses Méduses, mobiles constitués de centaines de petites pièces de faïence peintes de petits bonhommes, versions miniatures des gigantesques personnages.
Situé au premier étage du musée, l'espace "Un autre regard" n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.
Plumes de peintres. Écrits des peintres de l'École de Pont-Aven et des Nabis
Salle d'exposition temporaire
Du 28 juin au 31 décembre 2022
En 1895, Paul Gauguin écrit à Maurice Denis : « J’ai senti cette nécessité qui s’imposait à vous, jeunes peintres, d’écrire raisonnablement sur les choses de l’Art. […] Continuez tous à combattre soit avec le pinceau, soit avec la plume, c’est dans ma retraite mon plus fervent désir. » De l’autre bout du monde, il enjoignait ainsi les jeunes peintres à lutter contre la mainmise des littérateurs sur la critique d’art, en prenant eux-mêmes la plume.
Nombreux sont les artistes à suivre ce conseil qui, dans le sillage de Gauguin, tentent de faire reconnaître les nouvelles voies picturales qu’ils ont ouvertes, en particulier chez les Nabis. L’exposition mettra en évidence les divers champs d’investissement de l’écriture de ces peintres, et le poids de ces derniers dans le récit de l’histoire de cette révolution picturale, qui débuta à Pont-Aven en 1888.
Mémoires, journaux, correspondances, théorie de l'art, romans, pièces de théâtre… La diversité tant générique que thématique de ces écrits leur confère une importance capitale dans l’histoire de l’art, autant que dans la littérature.
En écho aux peintres présents dans la collection du musée, l’exposition lève le voile sur cet aspect méconnu de la production de ces artistes, en grande partie inédite.
Exposition réalisée avec la collaboration de la médiathèque François Mitterrand - Les Capucins.
La salle d'exposition temporaire n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.
Corps Accords
Salle d'exposition temporaire
Exposition participative #2.
Œuvres choisies par le Stade Brestois et le Brest Bretagne Handball
Du 22 février au 22 mai 2022
La variété des 15 000 œuvres conservées par le musée des Beaux-Arts et son artothèque demeure encore méconnue du grand public. En effet, les galeries permanentes, mais aussi les contraintes spécifiques de présentation de certaines œuvres fragiles, ne permettent de montrer aux visiteurs qu’une faible partie des trésors du musée. Aussi nous avons souhaité établir une politique de présentation régulièrement renouvelée. À partir d’une thématique, un groupe d’habitants du territoire est invité à concevoir son propre accrochage afin de multiplier les points de vue, les découvertes. Cette nouvelle politique permet de faire apprécier au public les œuvres conservées dans les réserves et, naturellement moins souvent exposées.
Pour la première édition de 2020, les jardiniers de la Direction des espaces verts de la métropole s’étaient prêtés à l’exercice de l’accrochage. L’exposition D’art en arbres a ainsi pu mettre en lumière un fonds inédit d’art graphique associé à ce thème. Pour cette deuxième édition, il a été proposé à deux clubs emblématiques de Brest – le Brest Bretagne Handball et le Stade Brestois – d’offrir au public une exposition sur le thème du corps. La curiosité, l’attrait pour le monde des arts, mais aussi l’envie de partager différemment autour du corps en mouvement ont conduit ces deux clubs à accepter cette invitation.
Trente-et-une œuvres de la collection du musée et treize de l’artothèque ont été retenues et organisées par eux en six sections. Grâce à leur engagement, Corps Accords donne ainsi à voir la métamorphose du corps, la représentation du corps, la lutte des corps, le corps mis à l’épreuve... Chaque époque de l’histoire des arts inventant sa vision du corps.
La représentation de la femme par Jean-Georges Cornélius
Espace « Un autre regard »
Du 14 septembre 2021 au 18 septembre 2022
Situé à l’étage du musée, l’espace de présentation temporaire « Un autre regard », propose, à partir du 14 septembre, une sélection d’œuvres de Jean-Georges Cornélius (1880-1963).
Profondément marqué par le courant symboliste, cet artiste a produit une œuvre à l’inspiration réaliste et mystique, reconnaissable à son style graphique puissant, volontiers expressionniste.
La sélection donne à voir la représentation de la femme dans l’imaginaire du peintre breton, omniprésente dans son œuvre. Marie-Madeleine en femme de son temps, la Vierge en femme âgée, la femme de marin angoissée mais aussi les filles du port, les femmes fatales, etc. L’artiste associe souvent la femme, aimante et source de spiritualité, à ses œuvres : La femme nuage, Les filles du port…
« J’ai toujours aimé ceux qui n’ont plus rien à perdre et qui ont tout à donner », écrivait Cornélius.
Nous contacter
Vous n’avez pas trouvé l’information que vous cherchiez dans cette page ?
Dernière mise à jour le :