Jacques Guiaud, Le calvaire de Tronoën

Mise à jour le 25/05/2023

L’œuvre du mois de septembre est présentée par Célia Tanguy, que nous avons accueillie en stage au musée cet été.

Jacques GUIAUD, Le calvaire de Tronoën, 1875, huile sur toile, collection musée des Beaux-Arts de Brest
Jacques GUIAUD, Le calvaire de Tronoën, 1875, huile sur toile, collection musée des Beaux-Arts de Brest - ©Musée des Beaux-Arts de Brest métropole

Lors de ma première visite au musée des Beaux-Arts, mon regard s’est arrêté sur cette œuvre de Jacques Guiaud, et particulièrement sur son ciel de crépuscule. Le coucher de soleil mêle différentes couleurs – orange, bleu, gris, brun –, qui donnent une très belle harmonie à ce tableau.

Se dessinant contre le ciel nuageux, nous pouvons voir le calvaire de Tronoën, qui donne son nom à l’œuvre. Sa partie supérieure se trouve déjà dans l’ombre, tandis que les derniers rayons de soleil illuminent sa base. 

Jacques Guiaud arrive en Bretagne en 1870. Fasciné par ses paysages qui nourrissent son œuvre, il parcourt le Finistère du nord au sud. Il s’intéresse principalement à l’architecture des calvaires bretons, qu’il représente à de nombreuses reprises. 

Cette œuvre me plait car il s’en dégage un sentiment de calme et de chaleur. Le peintre a su capturer ce moment particulier, lorsque le soleil est sur le point de se coucher, et où le monde semble ralentir.