Le musée étant régulièrement sollicité par des demandes de prêts, l’accrochage de certains espaces a été repensé en fonction des œuvres quittant ses cimaises.
Elève de Francesco de Mura, Giacinto Diana (Pozzuoli, 1731 – Naples, 1804) effectue l’essentiel de sa carrière à Naples, où il est reconnu en particulier pour ses décors.
Issu d’une famille proche du milieu du théâtre, Toyokuni fait son apprentissage à Edo auprès du fondateur de l'école Utagawa. Sa carrière débute réellement quelques années plus tard, vers 1786, date à laquelle son talent d’illustrateur est reconnu.
Henri Delavallée se rend régulièrement à Pont-Aven à partir de 1881, où il fait la connaissance de Paul Gauguin et d’Émile Bernard en 1886. Ses toiles et ses pastels pointillistes sont marqués par l’influence de Pissaro, Signac et surtout Seurat, auprès de qui il travaille à Marlotte en 1887.
Richement ornés à l’aide de maki-e – laque japonaise – et d’incrustations de nacre, les décors de cette tabatière figurent des paysages évoquant le Japon. L’objet est représentatif de la fabrication japonaise destinée à l’exportation vers la Chine au début du XIXe siècle.
Sonia Delaunay découvre l’art enfant, chez son oncle maternel, avant de se former à l’École des beaux-arts de Karlsruhe. Pionnière de l’abstraction géométrique, elle arrive à Paris en 1905, où elle découvre Gauguin et les fauves.
Ne parvenant pas à rejoindre la Suisse, où il souhaite se rendre pour fuir sa ville natale d’Ostende touchée par la guerre, Léon Spilliaert s’installe à Bruxelles en 1917. Dans ce pastel, il décrit la perspective d’une allée du parc royal de la ville : une vaste étendue de pelouse menant à un bassin, et, dans le prolongement, la silhouette inquiétante d’une statue.
Nouvelle présentation dans la section Asie Ces okimono sortent des réserves pendant toute la durée du prêt du palanquin. L'occasion de montrer un peu plus du fonds japonais conservé au musée.