Richement ornés à l’aide de maki-e – laque japonaise – et d’incrustations de nacre, les décors de cette tabatière figurent des paysages évoquant le Japon. L’objet est représentatif de la fabrication japonaise destinée à l’exportation vers la Chine au début du XIXe siècle.

C’est en effet en Chine que l’objet a été offert au Vice-Amiral Cécille, lors de son voyage à l’occasion de la signature du traité de commerce entre la France et la Chine en 1844. Les collections rapportées d’Extrême-Orient par le Vice-amiral Cécille sont à l’origine d’une partie du legs au musée de Brest de son gendre François Auguste Danguillecourt, en 1914.
Cet objet est actuellement visible dans l'exposition Anatomie du musée.